Le départ des légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP) n'est d'ailleurs pas une surprise. Ce début de retrait est cependant lourd de valeur symbolique. Car il intervient dans un contexte particulièrement tendu, alors que les soldats étrangers sont loin d'avoir accompli leur mission .Quant à l'engagement des militaires français dans les vallées de Kapissa et de Surobi, s'il a baissé d'intensité, ce n'est pas seulement pour céder la place à l'ANA mais aussi pour limiter les pertes humaines. Avec 17 morts, l'été 2011 fut le plus meurtrier pour le contingent depuis le début de l'intervention, en 2001. Comme ailleurs dans le pays, l'annonce du retrait prochain des troupes internationales a dopé les insurgés.Les 172 légionnaires de la 2 éme Compagnie du 2e Régiment étranger parachutiste (REP), arrivés sur place le 6 juillet, forment le gros des 194 soldats qui quittent le front mercredi. Les légionnaires du 2ème REP étaient déployés sur la base de Tora, dans le district de Surobi.
Ainsi, au 1er janvier 2012, 10% du contingent français sera rentré. Mais d’un point de vue opérationnel, c’est presque un tiers des forces combattantes qui aura plié bagages : deux des sept compagnies engagées sur le terrain seront parties. C’est la nouvelle armée afghane qui devrait prendre le relais.