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  • georgespapy
  • Un ancien, légionnaire un jour , légionnaire toujours !
  • Un ancien, légionnaire un jour , légionnaire toujours !

CITATION

 

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Légion qui m'a tant apporté
  Toi qui m'a tant aidé a devenir homme
Nous seuls pions que nous sommes
Tu nous a promis un avenir
C'est celui de te servir
Pour faire honneur à la patrie
Et pouvoir servir notre pays
Nous qui étions hommes d'actions
Tu nous a offert ta maison et tes missions
Certaines dures a terminer
Mais nous y sommes arrivé
Par notre seule volonté
Que tu as su nous faire développer .


Honneur à la légion étrangère ,
et à tous mes anciens camarades .

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Nouveau père Légion

Départ du Général BOUQUIN

 

 

 

Le capitaine Benoît Dupin du 2e  régiment étranger de génie (2e  REG) de Saint-Christol,

est décédé au cours d’une opération de reconnaissance dans la vallée d’Alasay, en Afghanistan.

 

Capitaine Benoît Dupin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographie du capitaine Benoît Dupin

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 21:56

Le retrait programmé des armées françaises, engagées en Afghanistan depuis 2008, s’accélère. Plus de 2 000 hommes et 2 000 tonnes de matériel ont déjà quitté le pays. Pour mener cette manœuvre logistique à son terme, soit à l’été 2013, la liberté d’action et la sécurisation des zones sont des conditions essentielles.

 

Le processus d’allégement des forces françaises a débuté dès 2011. En mai 2012, François Hollande, président de la République et chef des armées, demande l’accélération du mouvement. Au cours de l’année 2012, les armées ont procédé au retrait d’environ 2 100 soldats et de 2 000 tonnes de matériel. Pour permettre aux convois de rejoindre Kaboul, la sécurisation des zones et des axes est un élément primordial. Une sécurisation principalement menée par la Task Force La Fayette 6 (TFLF 6), commandée par le général de brigade Hautecloque-Raysz ( voir l'interview) entre le 14 avril et le 25 novembre 2012, et composée des Groupements tactiques interarmes (GTIA) SteelWild Geese et  du Bataillon d’hélicoptères.

Un convoi de matériel emprunte l’axe Vermont pour rejoindre Kaboul

De mai à juillet, les opérations tactiques se sont enchaînées pour maintenir la sécurité de l’axe Vermont, seul itinéraire praticable entre Tagab et Kaboul. En avril, «l’insurrection menait des actions de harcèlement dans la zone de Tagab », explique le colonel de Larouzière, commandant le GTIA Steel.  Avant de débuter le retrait de Tagab, les sous-GTIA de Tagab et Nijrab ont appuyé des opérations de combat de l’armée nationale afghane (ANA), en Kapisa. Le but : créer une bulle de sécurité autour de la FOB afin d’effectuer le retrait dans des conditions sécuritaires optimales. « En cinq mois, quarante opérations ont été montées et nous sommes allés plus de trente  fois au feu », résume le capitaine H., commandant d’unité du sous-GTIA de Tagab. Et le colonel de Larouzière d’ajouter : « Nous allions au contact pour perturber l’insurrection et la désorganiser. En menant avec l’ANA jusqu’à vingt-deux opérations par mois, nous avons pris le dessus.»

Mi-août, 700 hommes ont effectué parfois deux convois par jour, avec l’appui d’hélicoptères, pour emporter le matériel vers Nijrab ou Kaboul. Deux cent cinquante containers d’environ 10 tonnes chacun et des véhicules blindés (représentant chacun un UAT, une unité à transporter) ont transité sur l’axe Vermont.

La manœuvre de transport revient aux hommes du Bataillon logistique (BATLOG) de Kaboul. Pour le colonel Laurent,  adjoint au soutien interarmées, « une telle manœuvre log n’a pas été conduite depuis l’opération Daguet ». Mi-octobre, 350 UAT étaient parvenues à Kaboul.

La zone de transit de Kaboul est le point d’entrée et de sortie du matériel. « Le matin, nous devons organiser la formation du convoi vide partant récupérer des containers sur la FOB de Nijrab. Simultanément, un autre convoi, plein celui-ci, quitte l’aire de transit pour rejoindre la zone de stockage sur l’aéroport de Kaboul. Ceci 2 à 3 fois par jour avec un minimum de 6 à 8 véhicules. Pour protéger les camions logistiques, il faut des blindés et des combattants », indique le capitaine B., commandant le peloton de transport et de manutention. Chaque matériel et véhicule est « silcenté », c'est-à-dire numéroté : « le SILCENT, système d’information logistique centralisé, permet d’identifier chaque colis avec un suivi informatique », indique le capitaine B.

Le sous-groupement maintenance adapté au théâtre est chargé de « déséquiper » les véhicules blindés du matériel opérationnel (filets antiroquette, brouilleurs…). Ensuite, tous les véhicules, le matériel et les conteneurs sont dératisés, désinsectisés et désinfectés. « Ce plan de maitrise sanitaire opérationnelle est obligatoire pour ne pas importer de maladies en France », explique le colonel Laurent.

Après cette boucle tactique, une boucle stratégique se met en place. L’ Afghanistan n’a pas de façade maritime. « La voie aérienne est la plus sûre et la plus rapide », poursuit le colonel Laurent. Le matériel sensible ou rare (pièces aéronautiques, matériel sanitaire…) s’envole par Antonov pour rejoindre la France. Le reste du fret est envoyé vers un port du golfe Persique. Ce fret rejoindra la France par voie maritime dans un délai de 2 à 8 semaines. Depuis le 1er mai, 262 rotations ont permis le rapatriement de matériel et de personnel. 

A l’été 2013, la France aura atteint son objectif.  La Force Internationale d’assistance et de sécurité comptera environ 500 soldats français contre 3600 au 1er janvier 2012. Ils continueront leur mission au sein du détachement Epidote, de l’hôpital médico-chirurgical militaire français, sur l’aéroport militaire international de Kaboul et dans les états-majors de l’Otan.

Le général Éric Hautecloque-Raysz a commandé le dernier mandat de la Task Force La Fayette du 14 avril 2012 au 25 novembre 2012.
Dans le cadre du désengagement,  quelles missions la Task Force La Fayette 6 a-t-elle mené ?

Nous devions désengager la Kapisa et  la Surobi. Cela signifiait : préparer notre succession, assumer notre responsabilité en termes de sécurité et remplir notre contrat envers les forces de la coalition.

Après avoir transmis un maximum de savoir-faire aux forces de sécurité nationale afghanes et donné une capacité opérationnelle élevée, le transfert d’autorité et de responsabilité a été conduit. Les mentors des OMLT (operational mentor and liaison team), appelés maintenantMilitary advisory teams, et des POMLT, aujourd’hui Police advisory teams, vont continuer ce travail de conseil. Nous devions également conserver la sécurité acquise en Kapisa. Nous avons alors maintenu la pression sur l’insurrection, en appui des forces afghanes. Cela avait 2 buts : relâcher la contrainte que faisait peser les insurgés sur nos bases et gagner de la liberté de mouvement sur l’axe Vermont. Cette menace étant contenue, nous pouvions opérer le retrait dans des conditions normales.

Depuis votre dernier mandat, en 2010, comment la situation a- t- elle  évolué ?

Les forces afghanes sont à présent à même de remplir la mission de sécurisation. La 3e brigade de l’armée nationale afghane (ANA), forte de 4 700 soldats, mène des opérations interarmes de manière autonome.

La Kapisa et la Surobi disposent chacune d’ un chef pour leur force de sécurité. Ils ont sous leurs ordres une police nationale, une police locale et une gendarmerie mobile.

Nous avons œuvré pour la mise en place d’un dispositif d’alerte et d’intervention au niveau du centre de coopération des opérations (OCCP) qui rassemble l’ensemble des responsables provinciaux de la sécurité.

Ce qui a changé, enfin, depuis 2010, c’est la nature même du mandat : le retrait progressif a modelé notre action sur le terrain. Pour l’ensemble du personnel de la Task Force, je suis passée d’une logique de mandat à celle de mission.

Que restera – t – il à faire après le retrait français ?

Il faudra stabiliser la capacité opérationnelle des forces afghanes. Ce sera le rôle des équipes d’assistance américaines mises en place auprès de la 3e brigade de l’ANA et de l’OCCP. Nous étions en période estivale, l’insurrection était très active. Pourtant, le travail des soldats afghans, avec le soutien des militaires français, a permis de contenir cette insurrection dans une zone limitée. L’armée et la police auront à continuer cette lutte contre les insurgés.

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