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  • georgespapy
  • Un ancien, légionnaire un jour , légionnaire toujours !
  • Un ancien, légionnaire un jour , légionnaire toujours !

CITATION

 

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Légion qui m'a tant apporté
  Toi qui m'a tant aidé a devenir homme
Nous seuls pions que nous sommes
Tu nous a promis un avenir
C'est celui de te servir
Pour faire honneur à la patrie
Et pouvoir servir notre pays
Nous qui étions hommes d'actions
Tu nous a offert ta maison et tes missions
Certaines dures a terminer
Mais nous y sommes arrivé
Par notre seule volonté
Que tu as su nous faire développer .


Honneur à la légion étrangère ,
et à tous mes anciens camarades .

_


 

 

 

 

 

 

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INFOS LEGION

     

Nouveau père Légion

Départ du Général BOUQUIN

 

 

 

Le capitaine Benoît Dupin du 2e  régiment étranger de génie (2e  REG) de Saint-Christol,

est décédé au cours d’une opération de reconnaissance dans la vallée d’Alasay, en Afghanistan.

 

Capitaine Benoît Dupin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographie du capitaine Benoît Dupin

______

 

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promesse de don

_______________________________________________________    

 

Direction de la Maison du légionnaire

  • La Maison du légionnaire
    68, chemin des Estiennes
    13 390 AURIOL


L'Institution des invalides de la Légion étrangère et la boutique

Domaine "Capitaine-Danjou"
Chemin Pallière
13 114 PUYLOUBIER (France)

Vidéo Légion Etrangère

Legion COMLE

La Défense

- Légion Étrangère -

Musique

/ / /

 

Fermeture temporaire du Musée de la Légion étrangère.

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Le général Bruno Le Flem, qui préside la Société des amis du musée de la Légion étrangère, a beau le regretter, il n'y avait pas d'autre solution : le musée doit fermer pendant plus d'un an, du 12 mars 2012 au 23 mars 2013, pour que le chantier de son extension puisse se terminer.Un chantier d'envergure, puisqu'il doit doubler la surface de ce sanctuaire, dédié depuis 1966 à l'histoire de ce corps d'armée prestigieux, passant de 1 000 à 2 000 m². Autant dire que les collections - qui seront d'ailleurs enrichies - doivent être stockées dans les réserves, le temps de finir les travaux. La main du capitaine Danjou a d'ailleurs déjà été enlevée de la crypte, et même les vitrines de la boutique ont été vidées de leur contenu pour laisser place à une nouvelle organisation des lieux

."Depuis l'été dernier, une scénographe professionnelle, Cécile Degos, qui a travaillé sur les plus grands musées, a été recrutée", explique le capitaine Gérard Seznec, lui-même nommé conservateur depuis août dernier.

 Issu de l'école du Louvre, l'officier spécialiste est déjà passé par le musée de l'Armée aux Invalides à Paris, ou encore le musée du sous-officier de Saint-Maixent l'École et se passionne visiblement pour un projet auquel l'Armée a abondé à hauteur d'1 M€ et dont la souscription a connu un véritable engouement (lire ci-contre)."Nous souhaitons en faire un musée moderne, pédagogique, esthétique et interactif qui s'adressera à notre coeur de cible, les familles de la Légion mais aussi les jeunes légionnaires, qui ne connaissent pas forcément son histoire. Mais nous voulons aussi conquérir de nouveaux publics, comme les scolaires ; une convention vient d'être signée entre l'Éducation nationale et la Légion, surtout sur le thème du modèle d'intégration qu'elle constitue", explique le conservateur.

 Pour répondre à ce défi, les collections du musée vont être dépoussiérées, et surtout enrichies, comme le permet la labellisation Musée de France, obtenue en 2011."Nous allons sélectionner des pièces pertinentes, selon des critères historiques, ou en fonction de l'émotion qu'elles véhiculent", poursuit le spécialiste. Dans ce nouvel espace, le châle de l'impératrice Eugénie, qui avait permis à la Légion d'aller combattre au Mexique puis de revenir en métropole, côtoiera ainsi la montre de ce capitaine mort au Tonkin, dont le sang avait pénétré à l'intérieur du mécanisme, par une fissure dans le verre."Nous souhaitons recentrer le musée sur le combattant, alors que jusqu'à présent il était plutôt axé sur les officiers, qui ont laissé des objets. On connaît moins bien le légionnaire, plus anonyme, nous allons trouver des pièces bien documentées, qui permettront de mieux le connaître, tout en lui gardant sa part de mystère."Car le musée conservera sa fonction de saint des saints de la Légion ; le parcours, reliant la voie sacrée à la crypte où sont conservées les reliques du capitaine Danjou sera préservé.Une nouvelle salle présentera même une vue inédite sur le monument aux Morts, rapatrié de Sidi-bel-Abbès en 1962, et autour duquel s'est construit le quartier Viénot.

Pendant cette période, le musée de l'uniforme légionnaire  qui est situé à Puyloubier, près d'Aix en Provence, reste ouvert. Il abrite plus d'une centaine de mannequins retraçant l'histoire de la Légion étrangère de 1831 à la guerre d'Algérie.

 

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Sa visite est gratuite et peut être l'occasion de découvrir l'Institution des invalides de la Légion étrangère et son vignoble. A l'occasion de cette fermeture momentanée, nous invitons nos visiteurs à découvrir ou redécouvrir cette collection d'uniformes unique au monde au cœur d'un paysage d'exception.

Le centre de documentation, situé au Quartier Viénot à Aubagne, reste ouvert aux chercheurs, sur rendez-vous, au 04.42.18.12.42.

Contact :

Conservateur du Musée de la Légion étrangère - Capitaine Géraud Seznec
Tel : 04.42.18.12.41 - Courriel : geraud.seznec@comle.terre.defense.gouv.fr

Musée de l'uniforme légionnaire, Institut des invalides de la Légion étrangère
Capitaine (r) Raymond Guyader - Tel : 04.42.91.45.29

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Castelnaudary Un nouveau président à la tête des anciens de la Légion étrangère

 

24/02/2012

Les anciens de la Légion comptent désormais 100 adhérents, et un nouveau président (au premier rang, à droite). (Photo D. Rumeau)

 

Dernièrement, dans la grande salle de la Maison des associations, Jean-Claude Basso a animé son ultime assemblée générale. Après avoir dirigé avec une grande efficacité l'association des anciens de la Légion étrangère, le major laisse sa place au lieutenant-colonel Jean-Paul Bustos qui compte "le conserver en bonne place dans le bureau".

Quoi qu'il en soit, Jean-Claude Basso laisse à son successeur un collectif en parfaite santé. Au cours de l'assemblée générale, le bilan financier a été jugé excellent, et surtout, en 2011, l'association a vu son nombre d'adhérents passer de 92 à 100, auxquels il convient d'ajouter 26 sympathisants. Jean-Paul Bustos aura donc la lourde de tâche de poursuivre l'œuvre de Jean-Claude Basso. A la lecture de son curriculum vitae, les doutes sont levés. Le nouveau président, retraité depuis 2004, totalise "36 années au service de la France, dont 25 au sein de la Légion étrangère". Engagé volontaire en 1968, il a servi au 1er RPIMa à Bayonne puis comme sous-officier au 8e RPIMA de Castres. Après un passage à Coetquidan, le militaire est nommé sous-lieutenant. Il sera ensuite affecté au 2e régiment étranger de Bonifacio, puis au 5e RMP, à Mururoa, sur le Larzac, à Djibouti ou encore à Aubagne, au commandement de la Légion étrangère. Enfin, de 1995 à 1997, Jean-Paul Bustos a commandé le 33e régiment (de réserve) d'infanterie de Lille. Pour l'ensemble de son parcours, le nouveau président des anciens de la Légion a été honoré des titres de chevalier de la Légion d'honneur et de chevalier de l'ordre national du Mérite.

 

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Le 20/02/2012

Remise de képis blancs devant la mairie

 

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     Les légionnaires ont coiffé leur képi. ©  Photo D. Rumeau


Mercredi 8 février, alors qu'il faisait un froid sibérien, quelques Saint-Martinois avaient fait le déplacement pour honorer ces soldats qui ont fait le choix de s'engager dans le régiment le plus prestigieux : la légion étrangère.

C'est devant la mairie que ces nouveaux légionnaires ont pu coiffer le képi blanc, tout en criant leur appartenance et leur engagement total à la Légion Étrangère

Ils ont reçu des mains du colonel Talbourdel, accompagné d'officiers et de sous officiers, leurs insignes.

C'est dans la salle des fêtes que le colonel s'est ensuite adressé aux nouveaux légionnaires et a

remercié le premier magistrat de la commune pour son accueil et son hospitalité._

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Exceptionnellement, c'est mardi 15 novembre que se déroulaient, à Monclar, les cérémonies commémoratives du 11 novembre 1918. Ce décalage de la date s'explique par la présence d'un détachement de jeunes engagés volontaires de la Légion étrangère de Castelnaudary qui, à cette occasion, ont reçu leur képi blanc, symbolisant ainsi le renouvellement de leur engagement au service de la Légion et de la nation et leur promesse de servir avec honneur et fidélité. Cette cérémonie, faisant suite au service religieux célébré par l'abbé Raymond Laurens, prenait tout son sens dans l'hommage qu'elle rendait aux morts de tous les conflits, et particulièrement au légionaire Srankovski, du 2e régiment étranger de génie, décédé avant-hier, dans la vallée de la Kapisa, en Afghanistan. Le commandant en second du régiment de Castelnaudary le mentionnait avec une émotion certaine dans son discours officiel. Les hasards du calendrier ont fait que cette cérémonie s'est déroulée le jour anniversaire de la création du 4e régiment étranger, le 15 novembre 1920.

Nous ne saurions être complets sans faire mention de la présence des nombreux enfants des écoles de Monclar qui, encadrés par leurs instituteurs et assis entre le monument aux morts et les porte-drapeaux des anciens combattants, ont témoigné par leur présence du lien très fort armée-nation qui unit les citoyens aux soldats prêts à mourir pour la France, pour la défense de nos valeurs démocratiques.

Jean-Paul Albert, maire et vice-président du conseil général, soulignait dans son allocution l'importance du devoir de mémoire qui nous lie ainsi à notre propre Histoire.

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Les anciens de la Légion étrangère réunis

Environ 250 personnes ont participé à une cérémonie commémorative dimanche matin.


 Yves Guéna était présent dimanche au monument aux morts de Trélissac. photo j. m.
Yves Guéna était présent dimanche au monument aux morts de Trélissac. PHOTO J. M.


Dimanche matin, a eu lieu, place Napoléon-Magne à Trélissac, une cérémonie inédite en Dordogne, dans le cadre du rassemblement des amicales des anciens de la Légion étrangère du Grand Sud - Ouest.

Environ 250 personnes étaient présentes pour cette cérémonie qui s'est déroulée en présence de l'ancien ministre et maire de Périgueux, Yves Guéna, qui a combattu dans sa jeunesse aux côtés de la Légion étrangère en Afrique.

Autour du monument aux morts, environ 80 anciens bérets verts ou rouges étaient réunis, ainsi que des hommes du 4e Régiment étranger de Castelnaudary. Après « La Marseillaise », une gerbe de fleurs a été déposée et les militaires ont chanté l'hymne de la Légion étrangère, « Le Boudin ».

L'adjudant-chef Alain Roumy, président de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de la Dordogne, natif de Bassillac, était heureux d'avoir fait venir à Trélissac les amicales de Bayonne, Biarritz, Pau, Tarbes, Agen, La Rochelle, Bordeaux et Parentis-en-Born.

En Périgord, l'amicale compte une centaine d'adhérents, anciens de la Légion et sympathisants inclus
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La Nueve : ces Espagnols qui ont libéré Paris en 1944

ParIsabelle Le Gonidec

La Nueve, ou neuvième compagnie, c’est le titre d'un livre qui vient de paraître et le nom de l’une des unités qui composaient la fameuse 2e Division blindée qui s’est illustrée sur le sol africain et européen en 1944-1945 pour repousser jusque dans leur dernier retranchement, le nid d’aigle de Berchtesgaden, les troupes hitlériennes.Elle était majoritairement composée de républicains espagnols, réfugiés en France après la victoire de Franco. C’est l’histoire de ces oubliés de l‘ «histoire officielle» que raconte la journaliste Evelyn Mesquida.

Le nomla Nuevedevait apparaître dans le titre du livre en français, comme dans le titre de l’édition espagnole : Evelyn Mesquida l'a imposé aux éditeurs. Il s’agissait de sortir de l’oubli les combattants d’une compagnie emblématique et, au-delà, tous les Espagnols qui ont participé à la Seconde guerre mondiale aux côtés des troupes alliées, et d’autre part de rappeler que le 24 août 1944, date de l’entrée des troupes alliées dans la capitale, les Espagnols étaient au premier rang.

Photographie officielle de La Nueve, prise à Dalton Hall, en Angleterre, au printemps 1944.
DR

La Nueve

Sur les 160 hommes dela Nueve, 146 d’entre eux étaient Espagnols ou d’origine hispanique. Il y avait aussi des Espagnols dans d’autres unités maisla Nueveétait la plus homogène. Evelyn Mesquida rappelle d’ailleurs que la 2è Division blindée était composée de soldats de plus de vingt nationalités différentes. Les Espagnols étaient les plus nombreux : le livre s’ouvre sur l’exode vers la France de plus de 500 000 d’entre eux après la victoire franquiste en février 1939, dont quelque 250 000 hommes. La plupart reprendront les armes contre le nazisme après de terribles séjours dans les camps d’internement du sud de la France ou d’Afrique du Nord. Comme le rappelle Jorge Semprun dans la préface du livre, les Espagnols qui se joignirent aux combats n’étaient pas «une poignée» mais des dizaines de milliers.

C’est en 1998, alors qu’elle travaillait sur l’exil républicain en France, qu’Evelyn Mesquida apprend l’existence de cette unité : sur une photographie, prise en Angleterre, des soldats vêtus d’uniformes américains, appartenant à une compagnie française mais tous ou presque espagnols.

Les oubliés de l’histoire officielle 

Commence alors une longue quête dans les archives militaires et civiles et un patient collectage de témoignages, certains bouleversants. Le travail est compliqué par les imprécisions de certaines archives comme celles de la Légion étrangère dans laquelle de nombreux Espagnols durent s’enrôler, ou celles de la 2è DB où les noms des soldats furent parfois francisés. Compliqué aussi par le temps qui s’est écoulé. Ainsi deux acteurs refuseront de témoigner, pour eux cet hommage venait trop tard.

Dans la première partie du livre, on suit pas à pas, des côtes de l’Afrique équatoriale à l’ultime repère de Berchtesgaden, en passant par la Tunisie et la France, la geste des troupes du général Leclerc. Au passage, Evelyn Mesquida rappelle aussi comment les combattants africains furent écartés des rangs lorsque la 2è DB fut constituée en août 1943, malgré les protestations de Leclerc. A eux non plus, la geste nationale de la reconquête n’a pas rendu justice.

Le 24 août 1944, au coeur de l'épopée 

Le half-track Guadalajara, le premier véhicule a être entré sur la place de l'Hôtel de ville de Paris, le 24 août 1944.
DR

Le jour-là, le premier officier de la fameuse 2è DB à entrer dans l’Hôtel de ville de Paris, déjà occupé par le Comité national de la résistance, était un Espagnol, Amado Granell, lieutenant dela Nueve. Et les premiers véhicules à entrer sur la place de l’Hôtel de Ville n’étaient pas –contrairement à ce que retiendra l’histoire officielle- les chars Romilly, Champaubert et Montmirail dont les noms fleurent bon la France profonde mais des half-tracks, des véhicules blindés plus légers et munis de mitrailleuses, pilotés par des Espagnols dela Nueveet nommés Guadalajara, Teruel ou encore Guernica.

Rendre un nom et une histoire à ces visages 

Dans une seconde partie, les survivants dela Nuevese racontent à l’auteur. Elle donne chair au récit, rappelant que l’épopée militaire, ce sont les hommes qui la fabriquent avec leur sang et le sang a beaucoup coulé dans cette compagnie qui était la troupe de choc de la 2è DB. L’enfance en Espagne, les trois guerres –la guerre d’Espagne, la guerre de Tunisie contre les troupes du général allemand Rommel et la libération de la France, les acteurs égrainent leurs souvenirs. «La majorité des hommes qui composaient la Nueve avaient moins de vingt ans lorsqu’ils prirent les armes, en 1936, pour défendre la République espagnole : les survivants ne les déposeraient que huit ans plus tard». Ils devraient déposer des armes qu’ils avaient pensé pouvoir utiliser pour combattre la dictature franquiste en Espagne. Mais après la guerre, chasser Franco était d’autant moins une priorité que dans le monde bipolaire qui émergeait une Espagne verrouillée était un moindre mal.

Tous les témoignages s’achèvent sur un sentiment de «travail» non achevé. L’un des acteurs raconte : «je me souviens qu’un médecin américain m’avait demandé, un jour, pourquoi nous, les Espagnols, on luttait avec les Français, après les coups de pieds qu’ils nous avaient donnés. J’ai répondu qu’on luttait contre Hitler, qu’on savait que les Français profitaient de cette lutte, mais qu’ils nous avaient donné la possibilité de faire la guerre contre les nazis». Certains sont morts sans jamais être retournés en Espagne.

Une histoire pour un pays à reconstruire

Amado Granell (dr), premier soldat reçu à la mairie de Paris, le 24 août 1944.
DR

Tous ces hommes ont fait leur vie en France. Après la guerre ils ont dû apprendre la langue, apprendre un métier, chercher un travail. La plupart ont rejoint la foule des héros anonymes même si certains ont été l’objet d’hommages publics, tant enFrancequ’enEspagne. Publics mais tardifs, dans les deux pays. Si tous les soldats dela Nueveont été décorés de la médaille militaire, tous n’ont pas eu la Légion d’honneur ; un «oubli» que l’auteur s’emploie à réparer. «J’ai demandé la Légion d’honneur pour ceux que j’ai rencontrés qui ne l’avaient pas eu. Deux l’ont eu et trois sont morts sans l’avoir», raconte Evelyn Mesquida, et ce alors que leurs faits d’armes, au regard de ceux accomplis par d’autres combattants, leur auraient largement valu cette reconnaissance.

Comme l’explique Jorge Semprun dans sa préface, l’histoire n’a retenu que ce qui pouvait servir à la construction d’une geste nationale et nationaliste et les étrangers n’y avaient pas leur place. Cette «francisation» de la Libération fut selon lui «une opération politique consciente et volontaire de la part des autorités gaullistes et, dans le même temps, des dirigeants du Parti communiste français». L’épopée gaulliste et l’épopée communiste de la Libération ne pouvaient être que nationales. «La participation armée des Espagnols a été récupérée par les gaullistes».Pour ce qui est de la participation des Espagnols à la Résistance, c'est l’objet de son prochain livre.


La Nueve 24 août 1944 : ces républicains espagnols qui ont libéré Paris,Evelyn Mesquida, éd. Le Cherche-midi, Paris, 2011.

Evelyn Mesquida a aussi été interviewée par notre confrère de la rédaction espagnoleJulio Feo.

«La Nueve» ou les oubliés de l'histoire, c'est aussi un documentaire d'Alberto Marquardt(2009).

«LA NUEVE» OU LES OUBLIÉS DE L'HISTOIRE

--Compans. Les anciens combattants au congrès national -
Maginot
Compans. Les anciens combattants au congrès national Maginot
Compans. Les anciens combattants au congrès national Magino

Le 77e congrès national de la fédération André Maginot des Anciens Combattants a débuté hier mercredi, au Centre des Congrès Pierre Baudis. Il est animé par Maurice Gambert, président national Maginot et organisé par la section fédérale de Haute Garonne (GR 134) dont le président est le lieutenant-colonel (er) Roland Pierquin. Mille participants sont attendus : présidents et délégués, avec deux cents drapeaux. Le Ministre des Anciens Combattants participera à la clôture des travaux le 15 septembre à 10 h 30. La Fédération André Maginot, 3e association des Anciens combattants et victimes de guerre, comporte, au plan national, 350 000 adhérents répartis en 256 Groupements. La fédération Maginot est une mutuelle créée en 1 888. Elle est à l'origine de l'actuelle Fédération fondée par André Maginot. Cette vénérable association a été reconnue d'utilité publique le 28 mai 1933. Parmi les points forts de ce congrès national, aujourd'hui mercredi à 15 h 30, la Musique Principale de la Légion Etrangère (65 Musiciens) jouera place du Capitole, Puis à 18 heures débutera la cérémonie de mémoire au Monument Elevé à la Gloire des Combattants (allées François-Verdier). Demain jeudi, à midi, au Centre des Congrès Pierre Baudis, lors du départ du ministre des Anciens combattants, la Musique de Légion Étrangère interprétera quelques airs sur l'esplanade du Centre des Congrès. Le vendredi 16 septembre à 10 heures, à la Caserne Niel, (à droite du Monument aux Morts du 14° R.I.) sera inaugurée la stèle André Maginot. Le congrès national se terminera à midi.

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